L’enseignement des anciens

A priori, cela ne va pas de soi de faire du lien entre ce qui nous est parvenu de plus lointain et le message de Jésus. Pourtant ce qu’Il nous transmet pour notre époque n’est pas à dissocier de l’art ancien, des gravures que l’on discerne encore, parfois en s’aidant des lueurs rasantes du soleil levant ou couchant et moins poétiquement avec une lampe.
Dans la bible de Jérusalem, St Paul indique que Jésus est de l’ordre de Melchisedek qui est sans généalogie. St Augustin nous dit également que bien avant qu’elle ne s’appelle chrétienne, cette religion existait et que la science, l’art de la résurrection était enseigné. Marie-Julie Jahenny, dans les prophéties de la Fraudais donne le conseil d’aller étudier le message des Antiques.

Notre ami Albert s’y est penché pendant de nombreuses années s’attachant à découvrir les symboles et à faire les liens.
C’est son travail que nous allons progressivement vous transmettre ici à travers ses deux écrits :
Glozel : L’homme vainqueur de son ego « le petit chasseur »


L’implantation du peuple de l’océan à Locmariaquer et sa région :


Avant -propos
1ère partie :
1 : A LocmariaquerUn caveau extraordinaire : Er Vinglé
2 : La très vaste plateforme cérémonielle entre le grand menhir et le caveau d’Er Vinglé
3: Les deux boeufs près du caveau d’Er Vinglé
4 : Tûla dite « la hache-charrue »

5ème partie : Les petites figurines gauloises en terre blanche
c: La polarité féminine


« Implantation du peuple de l’océan à Locmariaquer et sa région »
de Albert Delabauche en 1999 :

Avant propos :

Ce livre est le fruit d’un grand dessein. Son objectif est tout simplement insensé : Il ne vise pas moins en effet qu’à restituer la science sacrée des Mégalithiques de Locmariaquer, à prouver que ceux-ci venaient de l’Atlantide découverte par Jean Deruelle à l’emplacement du Dogger Bank (entre l’Angleterre et le Danemark), plus encore à prouver que toutes les grandes religions en sont des branches ou des rameaux, et que Locmariaquer a été la capitale spirituelle du monde.
Plusieurs circonstances sont à l’origine de ce livre :

  • Les travaux très remarquables de Jean-Jacques PRADO (« La Bretagne avant Nominoë » et « L’invasion de la Méditerranée par les peuples de l’océan, 16ème siècle avant JC »)
  • Le livre de Jean DERUELLE localisant l’Atlantide
  • Celui de Roger MERMET  » Le passé antérieur »
  • Les bouleversantes découvertes archéologiques faites récemment à Gavrinis et à Locmariaquer.

Ces circonstances sont à la base de nos premières découvertes sur le sens du groupement des 3 Menhirs d’Er-Grah et de leurs symboles à Locmariaquer.
Nous avons découvert que ces 3 mégalithes étaient le centre d’un complexe unique intégrant tous les monuments voisins.
Nous nous sommes alors interrogés sur les raisons de leur triste destin puisque ces monuments ont été détruits, dispersés ou obturés.

Cette recherche nous a conduit à découvrir que Locmariaquer a été la capitale spirituelle de l’humanité pendant des millénaires que nous appellerons la « Haute Epoque mégalithique » jusque -4 000 où les Maîtres enseignaient à ciel ouvert une science sacrée absolue reposant sur des fondements universels et intemporels, puisqu’elle a été vers – 4 000 le centre d’événements dramatiques décisifs et fâcheux pour l’avenir de l’humanité.
Il devenait donc très tentant de rechercher tout le corps de cette sciences sacrée. Nous avons retrouvé les principales pièces du puzzle essaimées sur toute la terre, que ce soit dans les architectures mégalithiques, dans leurs gravures dans les objets antiques usuels ou symboliques, dans les mythologies, dans les transmissions orales, dans la numismatique et toutes les transmissions plus récentes.

Ce livre n’a pas la prétention d’être complet ou sans erreur. Peu importe qu’il soit bien ou mal écrit. Une seule chose importe, c’est de démontrer qu’il existait il y a plus de 12 000 ans une sciences sacrée parfaite qui s’exprimait à travers de symboles universels, capable de comprendre l’homme vers le surhumain, et qui seule peut permettre à l’Humanité, aujourd’hui déchirée par des guerres de religion, empêtrée dans des philosophies contradictoires, la proie du mercantilisme et sans perspective d’avenir, de retrouver la paix et le sens de la vie. Et notre joie sera grande si demain ce travail est compléter et perfectionner par tous ceux qui au-delà de tout clivage d’église, de race ou d’idéologie, saisiront le besoin urgent de ce retour aux sources.

1 : A LocmariaquerUn caveau extraordinaire : Er Vinglé

A 200m au nord du Grand Menhir, il était connu depuis longtemps. On voyait de loin son épaisse dalle couverte qui dépassait.
Il a été construit pour une seule personne, ce qui fait dire que c’était un pharaon de l’époque.

Son entrée est orientée vers le soleil levant au plus grand jour de l’année. Ce qui n’est pas rare pour ces monuments.
Mais la campagne de fouilles permis des découvertes exceptionnelles :

  • Ce caveau est au centre d’une spirale dextrogyre que dessine un mur inséré dans le massif de fondation.
  • Ce massif, ou tertre, est limité par un triple parement sur l’une de ces parties. (figure 4)

Ces particularités ne sont d’aucune utilités fonctionnelle. Il convient donc de leur accorder une attention spéciale pour comprendre leur message.
La spirale est un des plus beaux symboles, « l’une des expressions les plus pures de la vie, songeons aux galaxies spirales » dit Christian Jacq (in « le petit Champollion illustré, p.39).
Comment l’interpréter ici ? On peut proposer plusieurs intentions :

  • Un rôle votif : « que l’occupant retrouve une place dans le ciel qu’évoquent ces galaxies spirales », ou bien il l’a retrouvée.
  • Un rôle dynamique : l’oeuvre de l’occupant s’arrête là, comme cette spirale qui tourne à droite, elle se développe.
  • Un rôle prophylactique : cette giration éloigne des restes de l’occupant tout esprit malin.

Le triple parement symbolise vraisemblablement les « trois parties dans le monde, trois commencement et trois fins, pour l’homme comme pour le chêne… « du chant des Séries druidiques pour le nombre trois, recueilli par Hersart de la Villemarqué au début du siècle (Barzaz Breiz, librairie Académique Perrin). Nous y reviendrons. (fig 5)

2 : La très vaste plateforme cérémonielle entre le grand menhir et le caveau d’Er Vinglé

Cet immense tertre, tout porte à le croire, est une plateforme cérémonielle de 170m de long, 20m de large, un peu plus en allant vers le Grand Menhir et d’environ 1m de hauteur (fig. 4).
Elle pouvait recevoir 3 à 4 000 personnes.

Les campagnes de fouilles ont permis de le découvrir et de reconnaître deux phases principales de construction :

  • un cairn rectangulaire primitif entourant le caveau, d’environ une quarantaine de mètre de long.
  • une extension légère au nord mais surtout une, au sud, faite de limon et limitée sur ses bords par un triple parement en pierre de faible hauteur dont nous avons parlé à propos du caveau.
    La petite extension nord comprend un rayonnement en éventail de petites murailles de pierres depuis le caveau, son foyer étant près de l’entrée (fig6).

Les pèlerinages de plus en plus importants et les fêtes de commémoration ont nécessité ces extensions de la plateforme cérémonielle, s’allongeant en direction du Grand Menhir et ses deux stèles soulignant ainsi le lien entre l’occupant du caveau et ces monuments. Il ne peut qu’en être l’auteur.

3: Les deux boeufs près du caveau d’Er Vinglé

L’émotion était grande. Devant l’importance de l’évènement, les archéologues appelèrent des confrères de tous horizons, lesquels participèrent à la découverte des 2 fosses contenant chacune les restes d’un bovidé.
Il ne peut s’agir d’offrande car le principe d’économie aurait obligé qu’on ne creusât qu’un seule fosse pour plusieurs animaux et sans recherche particulière pour les disposer.
Ici, les 2 bovidés ont été disposés symboliquement et bien symétriquement de part et d’autre de l’axe longitudinal reliant le Grand Menhir au caveau et non-loin de lui.
C’est donc une véritable carte d’identité, inattendue et très précieuse, pour l’occupant du caveau dont l’importance sans pareil va nous apparaître au fur et à mesure de notre étude.
Deux bovidés sont la cheville ouvrière de la stèle à la « hache-charrue », ce qui nous incline maintenant à faire quelques observations :

  • L’absence de train arrière, bien soulignée par les archéologues, leurs cornes démesurées de formes symboliques, le dipôle vers la terre et le vase au-dessus de leur naissance sont autant de particularités qui excluent tout service profane tel qu’agraire etc… n’est important que l’avant, la tête de l’animal. L’Egypte, 2 000 ans plus tard, avec le hiéroglyphe Hâty représentant l’avant d’un lion, reprendra le même symbolisme lequel signifie celui qui dirige, celui qui a en charge.
  • L’accent est mis sur la relation polaire entre ces 2 bovidés. L’un a de longues cornes se recourbant en cercle sur son dos. Celles de l’autre s’élèvent à la verticale et s’épanouissent à leur sommet en lyre. Donc la réceptivité au céleste par les cornes en lyre, celle plus « horizontale » par le liquide contenu dans le vase (Graal) et celle au tellurisme par le dipôle baguette de sorcier. Chez l’un l’agressivité masculine est arrondie, réutilisée pour lui-même ; chez l’autre ce n’est qu’ouverture féminine et réceptivité.

Vous pouvez poursuivre la lecture du chapitre « Un symbole très ancien : le taureau divin » :

4 : Tûla dite « la hache-charrue »

Impression d’ensemble
Une forte dynamique ou même une tension caractérisent cette étonnante figure. Cela vient du carré qui est comme en lévitation à sa gauche et une longue tigelle qui s’enfonce d’autant à sa droite. Carré et tigelle sont réunis par une sorte de fléau ou plutôt un joug lequel comporte dans son milieu une poignée positionnée pour être commandée d’en haut….

Ce symbole a été appelé Tûla parce que ces porteurs venaient de Thulé.
La balance figurant ce qu’il y avait de primordial dans ce que ces peuples venus de la mer enseignaient aux hommes, il est tout à fait naturel que ces continentaux aient donné à cette figure le nom du pays dont se disaient venir ces peuples de la mer, de Thulé ; et c’est ainsi que ce symbole franchissant tous les océans est resté « Tûla ».
J. Chevalier et A. Gheerbrant nous rappellent aussi (p.99 ibid) le nom sanscrit de la balance (Tûla) est le même que celui de la « Terre Sainte » primordiale, située dans « l’hyperborée », c’est-à-dire au « pôle » (voir Thulé) ». Nous voici avec l’Atlantide, bien malgré nous.
En réalité, nous savons que cette figure n’est pas une balance, mais qu’elle est le schéma des énergies subtiles à l’oeuvre dans la science de la résurrection, laquelle permet à l’homme l’état de conscience le plus haut, « Royaume » chez les chrétiens, « Awen » chez les Druides, « Samdahi » chez les Hindous, « Nirvana » chez les Bouddhistes.
Il n’est pas d’état plus enviable. IL n’y a pas e meilleur moyen pour accroître paix et bonheur sur terre.
Et l’humanité a perdu sa paix depuis qu’elle a oublié cet Enseignement.

Pour Tûla et pour elle seule : le plus grand menhir du monde

Si grand est le danger pour l’homme d’être égaré par ses désirs multiples qu’il est apparu indispensable aux Atlantéens de lui rappeler, par ce symbole unique sur le monument le plus grandiose, le désir essentiel à satisfaire