Le monde invisible existe

« Je venais de découvrir un monde nouveau »
Octobre 1973 « il existe un autre monde que celui que l’on voit… »

La Lumière décrite par Madeleine dans le message de Dozulé

Tout au long de ses cahiers, Madeleine Aumont parle de la Lumière. Dès la 1ère apparition, c’est une lueur éblouissante qu’elle aperçoit « dans le ciel, un peu à droite » puis au même endroit se forme une immense Croix Lumineuse.  Madeleine décrit la Lumière « cette lumière céleste ne fait pas mal aux yeux, elle n’éblouit pas, elle n’éblouit pas les yeux, elle n’éblouit que l’esprit. ». Après la 7ème apparition, elle note « Je voudrais pouvoir toujours Le contempler à tout jamais dans sa splendeur, cette merveilleuse lumière… ». Le 12 juin 1973, elle écrit : « cette lumière était éclatante de beauté ». Le vendredi 2 novembre 1973, Jésus sourit à Madeleine et lui dit : « Dites aux mourants repentants …. L’instant même où son âme quitte son corps elle se trouve dans cette splendide lumière. Paroles de Jésus. ».

1ère apparition : « une lueur éblouissante » …
« Plus éblouissante que le soleil »
« Ce Jésus resplendissant de lumière »

Les Expériences de Mort Imminente – NDE

De nombreux témoignages décrivent des phénomènes similaires. Le 18 novembre 1973, Betty J. Eadie, à la suite d’une intervention chirurgicale vit une NDE. Elle décrit dans son livre « Dans les bras de la Lumière » publié en 1992 aux éditions Filipacchi, qu’au moment où son corps s’immobilise, qu’il perd la vie, elle éprouve « une montée d’énergie. …. Son nouveau corps ne pèse rien ». Elle parle d’une autre dimension, d’un tunnel, d’une lueur qui brille au loin puis de la silhouette d’un homme entourée d’un halot de lumière au-delà de toute description que seul le regard spirituel est capable de supporter. Il est aussi question d’un enseignement où « l’amour est suprême ». Betty Eadie voit le Christ qu’elle nomme « Créateur, Sauveur de la terre, mon ami et le plus proche ami de toute l’humanité. ». Elle se rend compte de ses conditionnements, de forces positives et négatives, « comme la peur et la culpabilité étant les instruments favoris de Satan ».

L’expérience de Betty Eadi est relatée parmi d’autres dans l’ouvrage du médecin Patrick Theillier, « Expériences de Mort Imminente » paru en 2015 aux éditions Artége. En 1998, ce médecin est choisi pour tenir le poste de médecin permanent du Bureau médical des sanctuaires de Lourdes. Dans son livre, il arrive à la conviction que les EMI semblent vraiment un signe du ciel et nous ouvrent à la vie invisible. Il énumère 9 phases « possibles mais non obligatoires et pas forcément dans le même ordre » décrites par les personnes ayant vécu une telle expérience. Parmi elles, se trouve la rencontre avec un être de lumière dont « émane un amour infini, inconditionnel ». Cette expérience est « ineffable ». Les mêmes expressions reviennent sans cesse « une lumière faite de parfait amour », « J’ai rencontré une lumière qui n’est qu’Amour ». Patrick Theillier évoque également les répercussions sur la conduite de vie, « on ne sort pas indemne d’une telle expérience…quoi qu’il en soit ceux qui ont rencontré l’être de Lumière sont transformés : quelles que soient leur religion, leur croyance ou leur philosophie. Une telle expérience apporte un goût neuf ou renouvelé pour les choses spirituelles. »

On rejoint ici la réflexion de Mircéa Eliade sur la précision du mot religion. Dans l’introduction de son livre « La nostalgie des origines » aux éditions Gallimard en 1971. Il trouve regrettable que nous ne disposions pas d’un mot plus précis que « religion » pour exprimer l’expérience du sacré. Par cette expérience, « l’esprit humain a saisi la différence entre ce qui se révèle comme étant réel, puissant, riche et significatif et ce qui est dépourvu de ces qualités, c’est-à-dire le flux chaotique et dangereux des choses, leurs apparitions et disparitions fortuites et vides de sens. »

Une expérience qui fait changer de vie :

Plus récemment, le témoignage de Fabienne Raoul dans « mon bref passage dans l’autre monde » – Leduc.s éditions, 2019 et également dans des vidéos sur You tube ouvre des perspectives par rapport au changement en cours, à ce passage d’une ère matérialiste à une ère spirituelle.

Lors d’un arrêt cardiaque qui dure quelques minutes, cette ingénieure en énergie atomique, entre dans la Lumière et reçoit un message par un groupe de personnes lumineuses. De façon intuitive, elle se rend compte un peu plus tard qu’elle peut guérir en se concentrant et en se mettant en contact avec les forces du ciel. Issue d’une culture familiale rationnelle et sans intérêt pour une quelconque religion, elle fait régulièrement référence à Jésus et Marie.  Son changement de vie est alors assez radical. Elle se met en lien avec des chercheurs en médecine, physique, etc… et participe à un collectif de scientifiques qui ont écrit une charte postulant pour une science « post-matérialiste ». Ce collectif travaille notamment à partir des EMI sur le fait que la conscience ne peut se situer dans le cerveau. Elle cite les travaux du professeur Chauvin et ceux du Père Brune (cf vidéo You Tube). Elle complète sa réflexion par une recherche et indique que contrairement à l’idée répandue, les EMI ne se produisent pas seulement en cas de mort clinique et de coma avancé. « Des personnes peuvent vivre une EMI lors de la simple contemplation d’un coucher de soleil, en faisant l’amour (cf Emmanuel Carrère « yoga » éd Pol 2020) ou à l’occasion d’une grosse frayeur, pas besoin de passer à côté de la mort. » Des témoignages existent également d’expériences lors de la pratique du yoga ou de la méditation. Comme le dit F. Raoul « et si les EMI n’étaient finalement qu’une expérience de vie et non de mort ? ».

« Je suis l’amour, la paix, la joie, la résurrection et la vie. »

dit Jésus à Madeleine Aumont à la 8ème apparition

Témoignage d’un membre de notre association : Une expérience qui a illuminé ma vie

28 Août 1979, 19H10 – j’ai 16 ans ; je rentre à la maison avec ma soeur après un après-midi passé dans le bourg de notre village avec nos amis ; je conduis ma mobylette et elle s’accroche à mon épaule pour que je tracte son vélo; Au regard de l’heure tardive ( nous avions l’autorisation de 19H ! ) , j’accélère, nos guidons s’emmêlent , c’est la chute… le trou noir… la perte de connaissance… le coma.
A partir de cet instant, je n’ai plus aucun souvenir de ce qui s’est passé (ma soeur m’a raconté par la suite, l’arrivée de gens puis des secours, de nos parents l’un après l’autre, l’ambulance puis l’hélicoptère pour me transporter à l’hôpital) mais je garde au creux de moi le souvenir de sensations extraordinaires et inoubliables.
J’ai mis beaucoup d’années avant de pouvoir en parler et expliquer mon vécu à mes proches car c’est très difficile à décrire et réducteur de mettre des mots sur cette expérience sensationnelle.
Aujourd’hui, je tente pour la première fois de mettre par écrit ce vécu incroyable. Je ne ressens plus mon corps, je n’ai aucune conscience du temps, de l’espace, je suis légère, je me sens bien ; c’est doux et lumineux ; j’ai la sensation d’être lovée dans un nuage blanc douillet doux et cotonneux ; je suis enveloppée d’une lumière incroyablement lumineuse, je ressens une enveloppe de Paix et d’Amour incommensurable et infini … je suis bien! Cet état a duré jusqu’à ce que j’entende la voix nouée et remplie de tendresse de mon Papa qui arrivait sur les lieux de l’accident : »oh ! ma chérie ! …. »
A ce moment-là, j’ai repris conscience, j’ai vu l’agitation autour de moi, … et j’ai ressenti immédiatement les douleurs dans mon corps. Aujourd’hui, avec plus de 40 ans de recul, je peux dire que cette expérience a orienté ma vie et m’a donné une force et une confiance inébranlable en reliance avec l’Amour divin. MC B

Les états de conscience

Le Yoga :

« Je suis le Premier, le Dernier, le Vivant et tout ce qui vous a été donné » dit aussi Jésus à Madeleine à la 8ème apparition. Tout est là et tout nous est donné. Encore faut-il avoir la conscience d’être relié ! Cela nous indique ainsi le « travail » à accomplir en nous-mêmes. « Le Christ est une possibilité qui existe dans chaque être humain et qui doit être réveillée. Ce n’est pas une religion mais un processus spirituel. » précisait Sadhguru, actuel maitre yogi reconnu de façon internationale, à l’occasion de Noël 2020. Dans son livre « La transformation intérieure », éd pocket-2020, il insiste sur sa vision du yoga comme un « alignement ». D’autres développent également cette nécessité, on le retrouve notamment dans l’école du yoga Iyengar comme le précise Emmanuel Carrère, p29 de son livre « Yoga », éd POL 2020 « … il faut avoir ouvert le bassin, ouvert la poitrine, ouvert les épaules, avoir aligné les bandhas, alignés les chakras, maîtrisé toutes les techniques de pranayama, et alors seulement cette grande chose merveilleuse et transformatrice qu’est la méditation vient, et elle vient d’elle-même. Tout ce qu’on a fait avant ne visait qu’à la rendre possible.»

Cela rejoint également le « Livre de Vie » que Jésus tient dans ses mains à la 49ème apparition.

L’image du yoga est le joug qui relie deux chevaux ou deux buffles note Emmanuel Carrère dans son livre « yoga ». Ce mot d’origine indo-européenne désigne cette pièce de bois qui unit deux animaux de traits pour les amener à mieux conjuguer leurs efforts ; « deux bœufs unis tirant de conserve leur charrue », dans la définition de l’académie française qui ajoute que l‘on parle aussi du joug du mariage. Par l’intermédiaire du latin, ce « joug » est parent des formes : conjoint et conjugal. Jésus apparait pour la première fois à Madeleine, à la sortie de l‘église (7ème apparition) après la préparation de l’autel pour un mariage.  Lors du premier miracle décrit dans l’évangile de Jean, les noces de Cana, Jésus transforme l’eau des vases d’ablution en vin : c’est la purification et la transformation avant l’union. A Dozulé, Jésus dit à Madeleine : « Vous, qu’un sort heureux a fait épouse ». Le message de Dozulé est donc bien un message d’union. Et pour cela, il existe des « techniques de dépassement de la conscience par l’observation de la conscience » (E. Carrère, opsit). « Elles sont nécessaires » dit Jean Déchanet, moine bénédictin et artisan du développement du yoga en occident qui ajoute également « qu’aucun sage indien cependant ne pense pouvoir se passer du secours divin » (L’autre et les autres, journal d’un yogi- épi éditeur- 1978). Ce « secours divin », cette « grâce divine », attendue par Madeleine, c’est aussi ce qui se passe à Dozulé lors de la découverte du message en 1980, décrite dans une page précédente de notre site. C’est bien un groupe de pratiquants de yoga qui le sortira de « l’ombre du tiroir » : « mon message ne doit pas dormir à l’ombre d’un tiroir mais il doit être Vérité et Lumière pour le monde entier » – 33ème  apparition. Il s’agit bien de réveiller ce qui est en nous afin d’accomplir ce « deux – un » de l’évangile apocryphe de Thomas dont nous parle notamment Jean-Yves Leloup, éd Albin Michel, 1986 et Emile Gillabert dans « le procès de Jésus à la lumière de la Gnose », éd Dervy-livres, 1986 et aussi comme le dit Jalal Al-Dîn Rûmi, au XIIIème siècle dans le poème soufi qui suit le témoignage d’un membre de notre association :

Parcours de vie

Depuis mon enfance, je suis attiré par le bien être que peuvent apporter les plantes et la nature. En 1980, à 15 ans, intuitivement j’achète un livre sur le yoga que je lis et relis tout en mettant en pratique.
A 20 ans, après un mauvais coup pris dans l’œil par un cheval, je développe un staphylocoque doré dans tout le corps. Après avoir consulté plusieurs médecins et pris plusieurs médicaments, mon état se dégrade et on me prescrit des anti-dépresseurs. M’affaiblissant de plus en plus, je me tourne vers des thérapeutes différents, naturels (magnétiseurs, radiesthésistes…) qui m’encouragent à suivre mes désirs initiaux de naturel en me conseillant le yoga, le dessin, l’art-thérapie …
Rapidement une circonstance heureuse me permet de m’inscrire à un cours de yoga qui vient de commencer à Dozulé. Au fil de la pratique, ma santé s’améliore et le désir de régularité ne fait qu’augmenter. L’enseignement spirituel qui accompagne les postures correspond tout à fait à mon attente et me fait prendre conscience de ma nature profonde en accord avec l’univers qui m’entoure. Cet état d’éveil se poursuit et je cherche ensuite à le trouver par moi-même.
Peu après, suite à un échange sur le message de Dozulé avec l’enseignant de yoga, il m’est permis de faire un lien entre la pratique du yoga, qui vise à atteindre l’union et le message de Jésus à Dozulé qui est un message d’union.
Depuis je suis fidèle à l’enseignement du message de Dozulé en lien avec le yoga et je partage au quotidien mon parcours avec les personnes que je reçois lors des hébergements que j’offre dans mes « gîtes de bien-être » qui se situent à proximité de Dozulé. P. C

La méditation :

Deux membres de notre association qui pratiquent le yoga depuis de nombreuses années témoignent d’une expérience vécue :

Un jour qui n’a pas été comme les autres

Nous étions mon mari et moi dans le cabinet infirmier voisin de notre commune, où je devais faire un bilan sanguin.
Tout allait très bien, l’infirmière avait terminé la prise de sang me concernant.
Mon mari attendait debout à côté de moi. Soudain, il fut pris de malaise et il commença à pâlir et ses jambes se dérobèrent sous son corps.
L’infirmière l’a vite installé à ma place sur le fauteuil où il a continué à s’enfoncer dans son malaise, il nous a dit avoir perdu la vue, il était dans le noir.
J’étais penchée au-dessus de lui et lui conseillais de demander de l’aide au Divin.
Et c’est alors que j’ai eu une expérience de sortie hors du corps (enfin je l’interprète comme ça).
Sans avoir eu notion de ça je me suis retrouvée en haut à droite par rapport à lui et dans le noir, pas de présence physique mais notion seulement d’être là et « entourée » c’est à dire que je n’étais pas seule et une scène s’est déroulée devant moi.
J’étais au milieu de nulle part, toute petite dans un 2ème endroit donc et je voyais devant moi un très grand mur métallique, en demi-cercle, très très haut.
Soudain le mur s’est aplati sur le sol et une autre scène est apparue au loin.
Un ensemble de nuages qui avaient l’air dessinés, pas réels et au milieu de ces nuages, une trouée où apparaissait une lumière très douce, pas du tout aveuglante.
Et puis, je ne sais pas pourquoi, tout s’est effacé et … j’ai repris le cours du malaise de mon mari. Il avait l’air de reprendre un peu ses esprits, l’infirmière qui avait pris sa tension n’a pas voulu me dire le résultat. (5)
Elle l’a fait allonger au sol et a appelé les pompiers, elle a eu très peur. Mon mari a été emmené à la clinique mais en fait il allait bien, le malaise vagal était terminé.
Cette expérience m’a confortée dans le fait que la conscience peut être à plusieurs endroits à la fois.       MF L

Cet appel au divin qu’ils ont formulé c’est grâce à l’exercice de réception de Bruno Gröning qu’ils pratiquent quotidiennement.

Assis sur une chaise, le dos droit sans appui au dossier, les pieds non croisés posés sur le sol, les paumes des mains posées en réception du ciel sur les genoux, les yeux fermés, il s’agit de se centrer sur la respiration et de laisser faire pour se relier et capter cette « force divine », la source de toute vie.

Cet exercice est une méditation. Comme toute méditation, il peut se pratiquer seul ou bien à la fin d’une séance de yoga où les exercices de respiration, la relaxation et les postures ont déjà bien préparé le corps et l’esprit (Iyengar)

 Avec la méditation, Il s’agit bien d’unir les 2 canaux d’énergie droite-gauche, soleil- lune, masculin-féminin…. Grâce à la respiration, à la concentration pour entrer en harmonie avec le rythme fondamental de la Vie Universelle et se relier à la conscience christique : alors la conscience supérieure jaillit toute seule, d’elle-même ; nous n’avons qu’à laisser faire, observer dans la sérénité et c’est la Paix.

C’est la réalisation de l’unité intérieure qui permet de ressentir la joie spirituelle « qui ne peut réellement s’expliquer » dit Madeleine.

C’est le « mariage intérieur » comme le titre le psychiatre Jacques Vigne spécialiste des techniques yogiques de méditation, qui a partagé sa vie entre l’Inde et la France. Exprimé par des images, des mots différents selon les cultures, ce mariage intérieur est une expérience commune aux grandes traditions d’Orient de d’Occident. Aux environs de -200 avt JC déjà, un traité philosophique attribué à Aristote parle des connaissances communes entre des Mages Perses, des Caldéens, des gymnosophistes (brahmans) de l’Inde et de ceux « qu’on appelle druides et Semnothées chez les Celtes » – « Les religions gauloises », JL Brunau, éd Errance-2000.

Henri le Saux (1910-1973) moine de Kergonan dans le Morbihan a vécu en Inde 25 ans, de 1948 à 1973 et a connu une rencontre intérieure de l’hindouisme et du christianisme. Logé au cœur de l’homme, cet état de non-dualité qu’il a toujours recherché, il l’a trouvé en 1952 grâce à son expérience mystique d’Arunachala.

« Méditez dans votre cœur et priez » dit Jésus à Madeleine à la 46ème apparition.

Ce désir d’unité est au-delà des religions ; des moments, des lieux, des supports peuvent aider, selon la sensibilité de chacun, à trouver cette unicité du sacré qui est à vivre en nous :

  • Des moments :

La régularité et le rythme des exercices, les moments de calme peuvent faciliter cette recherche. Le matin est un moment favorable à la pratique méditative : à Dozulé, Madeleine voit les 6 croix à 4h30 du matin. Elle dit « tout est calme. Il me semble que mon esprit est encore davantage près de Dieu. Oui j’admire le beau ciel étoilé que Dieu a placé pour nous montrer qu’il existait un autre monde que le nôtre » :

Tout en se souvenant de l’expression : l’homme propose, Dieu dispose.

  • Des lieux :

Cet état d’union, qui a de tout temps été recherché avec plus ou moins de conscience par les hommes, s’est inscrit dans des lieux sacrés et selon les âges et les traditions dans les dessins des grottes, les mégalithes, les traces archéologiques, les monuments, les chapiteaux des églises. Partout dans le monde, ces lieux énergétiques dits lieux « sacrés » peuvent favoriser l’élargissement de la conscience. Ce sont des points d’échange entre les forces du ciel et de la terre et deviennent des lieux de pèlerinage. A Dozulé, Jésus dit à Madeleine : « C’est sur cette montagne bénie et sacrée que va se rénover toute chose » (43ème apparition).

La Haute Butte de Dozulé est une enceinte circulaire sacrée qui date des temps pré-historiques et de la première église. S’adressant au maire, Jésus dit à Madeleine : « Dites-lui que Dieu le charge de rendre à l’église la terre dont elle doit devenir propriétaire » (42ème apparition).  C’est de la religion éternelle dont Il parle, la vraie religion qui a toujours existé et cela dès les origines de l’espèce humaine.

  • D’autres supports peuvent aussi favoriser la méditation.
  • Contempler la nature, un paysage sublime, le ciel étoilé, un coucher de soleil, un arbre …
    Se sentir en l’arbre…. Ne faire qu’Un avec….
  • Se concentrer sur un objet, une œuvre d’art, un cropcircle, un mandala…

Regarder ou faire… car la personne ou l’artiste qui « fait » est en osmose avec son œuvre et réalise son Unité intérieure.

  • On peut aussi se laisser emporter par des « musiques méditatives » qui favorisent le recueillement et l’état de non pensée.

Ces supports peuvent nous amener à un état contemplatif comme Madeleine, emplie de la présence divine, qui assiste et vit la messe, la consécration et la communion : « Quelle merveille on y découvre » dit-elle.

Toujours associé à la beauté et à l’harmonie, c’est quand l’observation extérieure fusionne avec l’observation intérieure que l’on rejoint la source. On transcende alors le monde de la dualité et on revient à l’Unité. C’est dans cet état méditatif qui apporte la paix, que la « grâce divine » peut descendre. Cette expérience ne peut être décrite et traduite par des mots … mais le poète qui veut immortaliser le moment d’émerveillement de l’Unité parle d’une fleur intérieure : « J’ai dans mon âme une fleur que nul ne peut cueillir » écrit Victor Hugo.

A chacun de développer sa « fleur d’or » personnelle.

Témoignage d’un membre de notre association : Une belle lumière bleue …

J’ai eu un accident de voiture mais fort heureusement il n’y a eu aucun blessé grave. Ma voiture était complétement broyée et j’ai eu la chance de n’avoir que quelques contusions se traduisant principalement par un hématome à la jambe droite nécessitant l’usage de béquilles pour me déplacer.
Pendant l’accident, donc pendant quelques secondes seulement, j’ai la surprise de visualiser environ 110 petits films  ( je ne peux expliquer pourquoi mais j’ai eu ce chiffre en tête)  avec à chaque fois une ou parfois, mais plus rarement, deux personnes et ces personnes étaient des proches mais aussi des moins proches.
Je n’en retiens pas spécialement de messages mais plutôt des scènes de vie avec tout de même la sensation, parfois mais tout le temps, de voir les effets de mes actions, sur la vie de ces personnes. Un jour exactement après cet accident, le soir à l’heure de me coucher, j’ai décidé de pratiquer une méditation. Ceci notamment parce que j’avais remarqué que les douleurs physiques étaient atténuées lors d’une telle pratique et comme ma jambe me faisait un peu souffrir je voulais essayer de m’endormir en essayant de réduire la douleur.
Il faut dire aussi que je me posais beaucoup de questions sur la mort qui était venue frôler ma vie en pensant beaucoup à mes enfants et à ma famille proche (frères et soeurs) que j’avais failli ne plus revoir et je réfléchissais donc énormément à ma vie et ce que j’en avais fait en me demandant comment profiter maintenant de ce surplus de temps, en quelque sorte, qui m’était accordé…
Assez rapidement après mettre mis en condition de méditation, j’ai été soudain comme happé ou transporté dans une sorte d’élévation vers le haut et je me suis retrouvé dans une belle lumière bleue. Cette couleur bleue n’est pas une couleur bleue comme on peut en trouver sur terre, et surtout il y avait une grande force de paix et de joie en même temps qui m’enlevait toute sensation de peur par rapport à toutes mes questions et interrogations :
Dès  lors la mort n’est plus vue comme une défaite ou une fin mais simplement comme une étape et donc ne génère plus du tout d’angoisse.
Je suis dans une belle lumière bleue mais aussi je suis partout dans le cosmos. Chose étrange, je n’ai pas du tout  l’impression d’être tout petit, perdu dans l’immensité de cet univers, j’ai même la sensation de pouvoir englober tout l’espace avec mes bras sans pourtant être plus grand que tout ce qui m’entoure.
Cette idée d’être partout dans l’univers est forte et sans équivoque.
Enfin, en plus de tout cela, j’ai en même temps la connaissance que tout est relié et je comprends alors, parce que je vois des choses qui flottent également dans cette lumière bleue, pourquoi je peux être partout dans l’univers.
L’expérience semble ne durer que quelques minutes et je me couche ensuite pour m’endormir très rapidement d’un sommeil profond et paisible. Pas de pensées parasites avant le sommeil comme si j’étais entièrement vidé pour m’endormir presque instantanément après cette expérience. MM

La conscience, les forces de l’esprit

« N’employez pas le moyen de la sagesse et de la réflexion. Mais écoutez la folie du message…  Les paroles qui sont sorties de sa bouche [de Madeleine] ne sont pas d’humaines paroles… Mais par ce que lui a enseigné l’Esprit… » 34ème apparition. A propos de cette apparition, Madeleine raconte dans ses cahiers : « Jésus s’adresse aux prêtres et religieuses chargés du message et ce même jour, vendredi 19 septembre 1975, sœur J et mère supérieure doivent être reçues par Mgr l’évêque à 16h ».  Elle précise « Le regard de Jésus est d’une grande tristesse ».

A la 17ème apparition, le 31 mai 1974, lorsque St Michel demande à Madeleine de porter le message à  l’évêque, il la rassure : «Les portes s’ouvriront,  le  cœur de l’évêque fondra ».

Autrement dit, le mental (ses pensées, son raisonnement, son psychisme) de l’évêque arrêtera alors de dominer et il pourra entendre. Nous sommes tous constitués de mental que nous devons prendre en main comme l’explique Sadhguru : « Si vous savez l’utiliser quand bon vous semble et le mettre de côté quand bon vous semble le mental peut être un outil fantastique. ». « Mettre son mental de côté quand bon vous semble » parait rejoindre les réflexions qui font suite aux expériences de Marc Auburn. Il décrit des sorties hors-corps, des visites d’autres mondes. Pour parvenir à ces états, il explique qu’il est nécessaire de freiner le débit mental, d’agrandir au maximum l’espace entre les pensées : « Avec la diminution du bavardage intérieur, les sentiments d’exister et d’être conscient augmente de manière exponentielle. ». Il ajoute une chose essentielle dans son ouvrage : « 0,001 % » aux éd. Atlantes : « Tout est conscience ».

Philippe Guillemant, physicien, spécialiste de l’intelligence artificielle (« la route du temps » 2014-éd. Le temps présent) tout en affirmant que « la rationalité invite à chercher » dit qu’il faut communiquer avec son « soi » et pour cela qu’il est important de sortir de ses conditionnements et de faire une demande en toute authenticité. Il oriente ses recherches dans ce qu’il nomme « la physique de la conscience », cette conscience qui ne peut au regard de différentes expériences (EMI, médiumnité…) être située dans le cerveau.

Dans le manifeste pour une science post-matérialiste rédigé par de nombreux scientifiques qui ont participé à un sommet international du 7 au 9 février 2014 dans l’Arizona (USA), il est indiqué au chapitre 15 que « l’esprit joue un rôle fondamental dans l’univers, il ne peut être dérivé de la matière… l’esprit… n’est pas confiné à des points spécifiques dans l’espace (tel que le cerveau ou le corps) et le temps (tel que le présent) … l’esprit se manifeste à travers le cerveau mais il n’est pas produit par cet organe. »

Les recherches à partir d’expériences vécues augurent de nouvelles perspectives et nous confortent dans la communication d’états de conscience obtenus de façons diverses. Comme nous l’indiquions dans une lettre précédente, Madeleine voit Jésus grâce à un état de conscience particulier. C’est bien lui qui l’a appelée et qui nous appelle, des ténèbres à son admirable lumière pour être sa servante, 7ème apparition.

Echanger, mettre en lien ceux et celles qui vivent, qui expérimentent des états de la conscience est primordial car comme nous l’affirmons le plan divin, malgré tout se réalise. Comme le dit dans le documentaire « en conscience » de la chaine TISTRYA, Sylvie Déthiollaz, docteur en biologie moléculaire, dès que l’on ouvre la discussion sur la conscience et ses états l’intérêt des discussions augmente.

Fabienne Raoul dans une interview sur radio médecine douce précise que ce sont ces sujets-là qui intéressent les hommes et les femmes. Cela touche à la profondeur de nos êtres. « Nous sommes là pour faire l’expérience de l’Amour Universel » dit une intervenante du documentaire « le voyage astral » également sur Tistrya.

Il y a encore 25 ans, peu de personnes s’intéressait à ces sujets. Le nombres de vidéos sur internet, de parution d’ouvrages consacrés à de telles expériences sont innombrables. Le cinéma produit également des scénarios sur ces sujets. Pour ne citer que deux exemples : Le film « Au-delà » de Cleant Eastwood ou encore plus récemment « Un monde plus grand » racontant l’expérience de Corine Sombrun rencontrent des succès d’audience. Concernant ce dernier, il est intéressant d’écouter les conférences de Corine Sombrun. Son expérience du chamanisme et son souci de collaborer avec des chercheurs en neuro-sciences révèlent par l’imagerie médicale les changements qui s’opèrent dans le cerveau dans des états de transe. Il est important de noter également sa narration concernant l’expérience d’éveil qu’elle vit en Mongolie en pleine nuit sous les étoiles ; elle dit, comme notre ami dans son témoignage de méditation cité plus haut, qu’elle « embrasse l’univers et le cosmos ».

Le chamanisme ouvre la voie à l’étude de nouvelles façons de penser la médecine telle celle développée par Antoine Sénanque, neurologue, dans son livre « guérir quand c’est impossible » – 2018-éd. Marabout. Pas de médecine qui fasse abstraction de l’esprit : « et si nous inventions une médecine spirituelle pour tous, ouverte pour guérir en entier, une médecine d’accueil que les différences enrichissent et qui devrait dès aujourd’hui être exercer sans inquiétudes et sans préjugés. ».

Quelle perspective en ces temps pour le moins troublés ! « Ne vous lamentez pas sur le cataclysme général de cette génération…» dit Jésus à la 11ème apparition.

Contrairement à ce que l’on nous présente quotidiennement :
le merveilleux existe !

Voici quelques témoignages de nos amis présents lors de la transcription du message :

Récit de la fusion avec un arbre : Nous sommes, mon mari et moi-même, à la lisière d’une forêt.
Alors que le silence s’installe progressivement avec le coucher du soleil, nous commençons notre méditation, côte-à-côte, le dos droit et les mains en réception des énergies du ciel. Nous restons là un certain temps dans un état de recueillement profond. A notre retour, mon mari m’a confié avoir connu un état fusionnel avec l’arbre qu’il m’a montré.
Il m’a dit qu’il avait eu un échange, une communication avec cet arbre. Communication dont voici la teneur :
Moi je suis là immobile, je ne peux pas me déplacer ; toi regarde la chance que tu as, tu peux bouger, te déplacer, tu es libre puis mon mari a ajouté : l’arbre nous enseigne aussi qu’il faut éviter de se disperser, rester en place pour évoluer et travailler à sa verticalité. L’arbre est un modèle.
En yoga il y a une posture de l’arbre.
A Dozulé, Jésus précise à la 16e apparition : « Cet arbre penché est le symbole du péché.  Arrachez le avant que n’apparaissent les fruits et hâtez- vous de faire élever à sa place la Croix Glorieuse car la Croix Glorieuse relèvera tout péché ».
Ce récit a été conforté par la parution récente du livre du biologiste Laurent Tillon qui a écrit « Etre un chêne sous l’écorce de Quercus » où il décrit ses contacts réguliers depuis son adolescence avec un chêne de 240 ans. Ce biologiste qui a écrit aussi « Et si on écoutait la nature » dit qu’au contact de la nature, on renforce son système immunitaire…. C et JP J

Petites histoires entre ciel et terre autour du message de Dozulé

  • Après des mois de recherche, Monsieur Albert Delbauche trouve le lieu du message et arrive à Dozulé le 26/12/1980. Madeleine l’accueille à bras ouverts car la situation est bloquée depuis 1978 et elle sait par une communication privée de Jésus que quelqu’un va venir l’aider. Elle est sûre d’elle et d’Albert mais face aux doutes de son entourage, elle fait subir l’épreuve de la croix : Jésus lui avait donné ce moyen de savoir si ça venait de Satan. Madeleine et Albert s’isolent dans une pièce chez Mr et Mme Avoyne, tout le monde retient son souffle en attendant à l’extérieur…Puis Madeleine et Albert sortent et s’embrassent ; c’est merveilleux, l’épreuve est réussie et l’entourage est rassuré.
  • Au cours de nos différents week-end à Dozulé pour recueillir le message de la bouche de Madeleine, plusieurs d’entre nous ont bien senti une odeur d’encens d’église, à l’extérieur de la maison de Mr et Mme Avoyne, lieu du recueil du message ; et ceci à plusieurs reprises. Racontant ce phénomène à notre retour à des amis restés en Picardie, nous avons eu la surprise de découvrir que certains d’entre eux avaient ressenti ces mêmes odeurs d’encens au même moment chez eux ou dans leur voiture.
  • En 1981, Albert demande à la secrétaire de l’école St Jean de St Quentin de taper le message à la machine à écrire.  Un peu hésitante au départ, elle a été très vite encouragée par un rêve des plus singuliers : elle a vu la Sainte Vierge qui lui a confirmé l’aide à apporter à Albert. C’est lors de la 2ème frappe du manuscrit à l’automne 1981, qu’une élève de yoga, secrétaire de profession, a vécu une expérience peu ordinaire :  à la fin de ce travail, fatiguée, elle sentit des bras s’enfiler dans les siens, cela produisit une force lui permettant de finir le travail sans effort. « Ce n’est pas moi qui tape, çà se fait tout seul » dira-t-elle ensuite.
  • Quelques jours avant le 28/03/1981, des coups de téléphone ont retenti au domicile de monsieur Albert Delbauche à Saint-Quentin, à 4h30 du matin ; 2 voire 3 jours de suite. Cela donna l’idée de faire notre pèlerinage à cette heure-là ; heure de la première apparition de la Croix.
« Je vis cette résurrection »

Publiée le 28/03/2021

Apparitions de Dozulé : Jésus, le Fils de l’Homme ressuscité, apparait à Madeleine Aumont de 1972 à 1978